Depuis le début de ce projet, j’essaye le programme sur des plateformes différentes. L’idée est de trouver la moins onéreuse, la plus petite, pratique et performante. Ce qui correspond à des heures de recherches souvent infructueuses et décevantes. Ce n’est pas le plus fun. Bilan de mois de tests.
Windows.
Celui qui convient le mieux c’est Windows. C’est de loin le plus souple, le plus complet, et de tous le plus expérimenté. De plus, le matériel est toujours bien reconnu. La licence de Windows est certes payante, mais elle se retrouve sur d’ancienne machine et ne coûte plus rien. L’ordinateur contenu dans le meuble de la borne physique n’est pas le plus récent mais tenait parfaitement la route sous son Windows 7. Je l’ai passé sous Ubuntu, Windows 7 ne recevant plus de correctifs. Windows c’est du plug’n play, du solide. Le programme était même exécuté directement depuis la clef USB ! Sur l’ordinateur Tablette tout en un, c’est vraiment super sympa. Ce type d’ordinateur à écran tactile n’a pas trop fonctionné commercialement parlant, c’est bien dommage.
Linux.
Sur le meuble borne, au début Ubuntu ne parvenait pas a arrêter la machine. Mais finalement un correctif y parvient maintenant. Sous Linux, le programme de l’Hubibox ne peut lire les vidéos sans lancer un logiciel tiers, le lecteur VLC. Vraiment dommage et déçu. Cela fonctionne mais n’est pas très esthétique. L’utilisateur peut quitter l’application en cours de route par inadvertance. L’OS est très stable et l’interface plaisante à utiliser. Ensuite il faut toujours aimer taper des lignes de commandes pour mettre à jour le système de temps en temps. Linux reste quand même un système rarement utilisé en grand public.
Installé sur le Raspberry PI4, c’est un pétard mouillé, çà décolle pas vraiment car la carte est trop nouvelle et je n’ai pas une version AppGameKit suffisamment finie pour me convaincre de réaliser tout en open source. Encore la vidéo à lancer avec VLC et c’est encore plus bidouille. La carte chauffe et je ne suis pas parvenu à lancer l’application. Et Zut. Tout placer dans une petite boîte juste à relier à la TV, l’idée était très séduisante.
Android.
En ce qui concerne Android, le système est très bon pour gérer les dispositifs tactiles et se perfectionne au fil des années. Ensuite les différents systèmes de sécurité et la gestion des fichiers ne facilitent pas la résolution des problèmes lors du développement. Quelquefois, il peut y avoir une mauvaise surprise et un sacré défi à relever.
Ainsi sur ma tablette chinoise 10 pouces achetée pour le développement, je me suis vu des pierres et pas mal de désillusions avant de parvenir à une résultat finalement prometteur. Ouf !
Sur les box Google ou Android TV le programme tourne encore mieux. Le matériel embarqué est souvent beaucoup plus puissant. Cela pèche toujours sur la quantité de RAM ou la possibilité de retenir l’heure (pas de réseau WiFi, pas de RTC donc pas de date et d’heure hors connexion !). Mais je vois que les configurations commencent à s’étoffer au fil du temps. En plus elles décodent de plus en plus facilement les vidéos. Il est a noté que ma box UGOOS de 2Go de Ram possède un module RTC intégré.
Bilan
Jamais de solution miracle Sous Android le matériel géré est séduisant par son coût, sa compacité et sa gestion du tactile. Bien souvent en cours de développement des mauvaises surprises peuvent surgir . Windows convient le mieux, mais le matériel tactile comme les tablettes ne possèdent plus l’OS, ce qui est bien dommage. Linux apporte toujours une grande stabilité et la promesse d’un tout open source, mais la distribution d’AppGameKit n’est pas encore tout à fait adaptée à ce nouveau Raspberry 4.